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dimanche 14 août 2011



Et si il pleut ...


Bon soyons clair, cela fera plus d'un mois que le temps n’est pas au beau fixe, voire franchement déprimant pour un été.
Mon remède : ouvrir un livre et espérer qu'il soit bon.
Pour cela deux possibilités : puiser dans l’un des divers tas de livres empilés…là à proximité et à disposition….bouquins en attente d’être adoptés….coup de cœur du moment…inspiration reçue grâce aux bons conseils d’un libraire au regard vif et brillant.
Dans le cas qui m’occupe, une librairie peut vite s’apparenter à un lieu de perdition…des livres pleins, partout, avec de belles couvertures (élément parfois trompeur)...Bref, rien ne vaut l’avis avisé (si possible) d’un professionnel.
Heureusement, j’ai quelques bonnes adresses : la librairie Place Voltaire, rue de l’Aqueduc, aussi le bouquiniste Nijinski en ce qui concerne les livres de seconde main.
Là, rendant visite à la première librairie citée, mon choix se porte sur un livre dont la jaquette ne paie pas de mine. Il était là sur le comptoir près de la caisse…
(Un peu comme dans les supermarchés, où le visiteur est toujours tenté par jeter un coup d’œil sur ce qui entoure le comptoir, des fois qu’il raterait une bonne occasion de dépenser quelque chose en mode rapide…aaaah les achats compulsifs…)
Donc je le regarde, un peu dubitative, mais l’experte présente (qui a sans aucun doute lu pas mal d’ouvrages exposés) me confirme que franchement il est bien bon.
Je me laisse donc tentée après tout je suis là pour me faire plaisir.
J'empoche un livre d’Agatha Christie…
Vous allez me dire bof pas follement excitant…
Mais là il ne s’agit pas d’un de ses ouvrages policiers. Non, l'ouvrage est un récit racontant ses aventures vécues en compagnie de son archéologue de mari, Max Mallowan.
Une histoire assez originale qui en version résumée donne ceci: 1930, Agatha Christie, quarante ans, divorcée et déjà écrivain reconnu décide de partir à l'aventure en Iraq. Elle y rencontre un jeune archéologue de ving-six ans, Max Mallowan. Une idylle naît, un mariage et quelques voyages suivront. Plus précisément cinq saisons de fouilles jusqu'en 1939.
Alors, voilà j'ai vraiment aimé! D'abord parce que l'on retrouve la plume de Christie...normal...mais qu'en plus elle possède un humour décalé. Chose que j'avais des difficultés à envisager. J'avais plutôt une vision dAgatha comme une soeur jumelle de son personnage Miss Marple, en version plus guindée encore.
En fait, elle est plutôt drôle.
Ce livre fourmille d'anecdotes, de traits d'humour qui font découvrir l'humanité de son auteur. Bourré également de paysages ensoleillés.

Alors premier conseil : rendre visite à l’une de ces charmantes librairies situées dans le quartier du châtelain…elles regorgent de bonnes surprises…puis les libraires sont sympathiques et de bon conseil.
Ensuite je vous recommande la lecture de ce livre qui ne guérit pas du mauvais temps mais qui a le mérite de le faire oublier un peu!











samedi 13 août 2011

Houdini : Roi de l'évasion

Pourquoi parler d’Houdini ?


Juste pour le plaisir, parce qu’il s’agit d’un personnage fascinant, dont l’histoire est souvent méconnue. Houdini roi de l’évasion, roi de la publicité, star de l’époque et maître dans bien des domaines.


Pour commencer Houdini est un nom d’emprunt…
Son vrai nom : Ehrich Weiss.


Pendant longtemps Houdini fit croire qu’il était né aux USA…
et bien non...
Lieu et date de naissance : Budapest, le 24 mars 1874. Il émigra avec sa famille aux États-Unis le 3 juillet 1878, à l’âge de 4 ans.


Pourquoi mentir sur son lieu de naissance ? Question d’intégration sans doute. Et pourquoi avoir choisi le pseudo Houdini ? Houdini est inspiré du grand illusionniste Jean-Eugène Robert-Houdin. Il semble qu’en hongrois, le fait d’ajouter un i correspondrait à « faire comme Houdin ». D’ailleurs, En 1906, Houdini publie le livre The Unmasking of Robert-Houdin (Robert-Houdin démasqué) où il s’attaque violemment à la réputation de ce dernier. Houdini veut être le seul, le meilleur. Et pour ce faire, ne répugne pas à discréditer ses « adversaires », déploie une énergie incroyable et fait preuve d’un sens de la publicité impressionnant.


Par exemple, avant chaque première de spectacle, Houdini se faisait attacher dans une camisole de force et était pendu par les pieds, suspendus dans les airs en rue, à la vue des badauds. Il pouvait de cette manière donner un avant goût de ce dont il était capable. Fascinés, les locaux pouvaient se déplacer le lendemain pour voir le spectacle…car Houdini était en ville.
Ses spectacles étaient très prisés à l’époque et son épouse qui l’accompagna sur scène à ses débuts restera par la suite en coulisse car Houdini attirait seul le public avec ses tours de prestidigitation et d’évasion.
Professionnel, il ne rechignait pas à la tâche pour parfaire ses tours et possédait une capacité incroyable pour dompter la douleur. Chaque matin commençait par des exercices physiques lui permettant de façonner et assouplir ses muscles, mais aussi à perfectionner sa technique du déboitage d’épaules. Système utilisé pour se défaire des liens de la camisole. Il travaillera également sur la maîtrise de la respiration et l’apnée pour améliorer ses tours d’évasion. Tout ce processus de préparation implique une force mentale hors du commun. Volonté le conditionnant tellement que son esprit parvient à faire abstraction de la douleur. Faculté qui lui sera fatale en fin de parcours. Capable par exemple de mener un spectacle de 3 heures avec une cheville brisée.



Ce besoin de toucher à l’extrême… certains l’interprètent comme une manière de se démarquer, volonté de s’en sortir. Issu d’une grande fratrie, Houdini recherchait l’admiration maternelle. Il y a également un besoin d’adrénaline, addiction que connaissent les sportifs de haut niveau. Une nécessité de se surpasser.
Son talent a séduit. Cette fascination et le triomphe de la prestidigitation correspond à une période où l’attrait pour le paranormal et le spiritisme bat son plein. Ami de Conan Doyle, Houdini participera à quelques séances de spiritisme. Il en ressortira sceptique.


En effet, la mère d’Houdini, décédée en 1913, esprit convié à la séance ne répondra pas de manière convaincante à ses questions. De plus l’esprit s’exprimait en anglais, or la mère d’Houdini ne parlait pas cette langue. Grande désillusion. Suite à cela, Houdini se brouille avec Doyle, qui féru de tables tournantes et de féérie restera longtemps persuadé que Houdini possédait un don particulier lui permettant d’effectuer ses tours. Pour Doyle l’illusionnisme ne peut être une supercherie. A la suite de cette mésaventure, Houdini étudiera le monde des mediums et écrira Miracle Mongers and their Methods ou encore A Magician Among the Spirits.
La vie d'Houdini vie fut productive, échelonnée de succès et d’expérience, littérature, spectacle, cinéma… jusqu’à sa mort accidentelle le 31 octobre 1926 à Détroit, dans le Michigan. A cette époque Houdini est une star, c’est au Princess Theatre de Montréal qu’il reçoit la visite d’un étudiant de l'Université McGill nommé Joselyn Gordon Whitehead. Ce dernier demanda à Houdini s'il pouvait endurer des coups au ventre comme prétendu dans ses spectacles. En effet, la star avait pour habitude de se faire passer pour un « surhomme » supportant les coups. « Ce à quoi Houdini aurait répondu par l'affirmative. L'étudiant se précipita alors sur Houdini et le frappa sans avertissement, à de multiples reprises au bas ventre. Dès l'après-midi, le magicien se plaint de douleurs. Quelques jours plus tard, dans sa chambre privée à Détroit, peu avant une de ses représentations, son médecin l'examine et reporte une fièvre à 40°. Houdini refuse toutefois d'annuler sa représentation qu'il effectue non sans difficultés. Peu de temps après, Houdini décède d'une péritonite consécutive à une rupture de l'appendice. Le fait que les dommages de son appendice aient été ou non causés par les coups qu'il reçut de Whitehead fait aujourd'hui l'objet de controverses. Houdini souffrait en effet depuis plusieurs mois de douleurs au ventre. Ces faits ont été décrits et discutés notamment dans le premier chapitre du livre The Edge of the Unknown (Les frontières de l'inconnu) d'Arthur Conan Doyle, publié en 1930» Merci Wikipedia :^)
Un malentendu persiste concernant la mort d'Houdini, mort assassiné? accident? dans la mémoire populaire on l'imagine mort noyé lors d'un de ses tours. Une mort qui quoiqu'il en soit fit grand bruit, et permis de faire naître la légende d'Houdini.

lundi 30 mai 2011

Coup de coeur BD








L'émotion est au rendez-vous avec Lydie ou l'impasse du bébé à moustaches.
L'histoire est simple, dans un village, une impasse rebaptisée "l'impasse du bébé à moustaches".
Camille, jeune fille simple d'esprit donne naissance à un bébé mort-né, une petite fille qu'elle prénommera Lydie.
Le développement de l'intrigue s'articule autour de la manière dont Camille va gérer la perte de son enfant et la façon sensible dont son entourage va réagir.
L'atmosphère qui règne dans cette impasse pourrait être comparée à celle que l'on retrouve dans les aventures du commissaire Maigret.
Quoiqu'il en soit, il ressort à la lecture de ce volume un sentiment de bien-être et d'émotion.
Etrange...car il faut bien dire que le résumé et le début de l'histoire ne présage rien de bien gai.
Reste un sentiment que l'entraide et la bonté ne sont pas de vains mots...et que tout est possible.
Public : tout public
Scénario : Zidrou
Dessin : Lafebre
Editeur : Dargaud